Les Zags sont entrés dans mon atelier lors d’une pause entre deux grands tableaux.
Je ne suis pas une street-artiste, ni graffeuse, ni tagueuse, mais en tant que peintre-plasticienne, j’ai été curieuse d’explorer les relations entre abstraction, graff et cinétique.
Le premier Zag est donc né de la rencontre heureuse entre un simple cerceau de bois, quelques mètres pliants de menuisier et mes pinceaux. Ce n’était que le premier de la tribu. L’exercice s’est avéré un jeu inépuisable et à partir des mêmes composants sont régulièrement apparus de nouveaux « individus », chacun singulier exprimant à sa façon son dynamisme et son caractère propre.
Lorsque plusieurs Zags s’emparent d’un mur, le spectacle commence. Une chorégraphie s’installe, ils jubilent, hippent, hoppent, s’interpellent, s’attirent, se défient, mais surtout ils racontent des histoires.
The Zags popped into my studio during a break between two large paintings.
I’m not a street artist, nor a graffiti artist, nor a tagger, but as a painter and visual artist, I was curious to explore the relationship between abstraction, graffiti and kinetics.
So the first Zag was born out of the lucky combination of a simple wooden hoop, a few folding carpenter’s metres and my paintbrushes. It was just the first of the tribe. The exercise proved to be an inexhaustible game, and new ‘individuals’ were regularly born from the same components, each one expressing in its own way its own dynamism and character.
When several Zags take over a wall, the show starts. A choreography begins, they jubilate, hippity hoppity, call out to each other, attract each other, challenge each other, but above all they tell stories.